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Désimperméabilisation des sols

Publié le

Dans une ville plus perméable, les sols retrouvent leur rôle naturel d’éponge. L’eau s’infiltre naturellement dans le sol, évitant les débordements et limitant le coût des réseaux de canalisation.

Nos villes trop imperméables

L’imperméabilisation des villes, ce sont tous ces sols bétonnés, asphaltés, qui empêchent l’eau de pluie de s’infiltrer dans la terre. Elle ruisselle sur ces surfaces imperméables jusqu’à trouver un caniveau pour rejoindre les réseaux d’eau pluviale. 
La surface non perméable est de plus en plus importante en urbanisation.
Entre 2006 et 2014, c’est l’équivalent de 236 terrains de foot par jour qui était bétonné en France. Le taux d’artificialisation sur notre territoire est supérieur à la moyenne européenne.
On imperméabilise 70 000 ha par an.

Laisser s’infiltrer les eaux de pluie

Pour la gestion des eaux pluviales, des techniques alternatives existent au tout à l’égout : des mesures précautionneuses et de long terme (comme les noues, les bassins d’infiltration, les jardins de pluie), ainsi que la désimperméabilisation des sols pour limiter les ruissellements. Cette solution permet aussi de réduire le transport d’éléments polluants (huiles de voiture, gasoil…) par l’eau.

« En immersion - Episode 3 : La ville éponge ! »

Exemple d'îlot de fraîcheur en ville pouvant enregistrer une baisse notable de la température estivale.
Source : film de l'agence de l'Eau Adour-Garonne "Repenser l'eau dans la ville", 2019