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La politique de l’eau, une feuille de route pour les 6 ans à venir

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Le SDAGE 2022-2027 reconduit les 4 orientations du SDAGE 2016-2021, comme des leviers pertinents pour agir et atteindre l'objectif de reconquête du bon état des eaux. Au regard de la conjoncture et des perspectives, les acteurs de l'eau leur insufflent de nouvelles ambitions pour ce troisième cycle.

Des principes fondamentaux pour une gestion équilibrée de l’eau

La préparation de la gestion de l’eau de demain au regard des changements globaux à venir est une ambition majeure de ce nouveau SDAGE.

La politique de l’eau 2022-2027 innove par l’introduction de 9 principes fondamentaux qui doivent présider à la mise en œuvre de toutes les actions concourant à une gestion équilibrée de la ressource en eau, en tenant compte des changements globaux. Ainsi, le SDAGE intègre les mesures issues du plan d’adaptation au changement climatique (PACC) du bassin Adour-Garonne.

Les projets déclinant la politique de l’eau 2022-2027 doivent rechercher une combinaison d’actions variées et complémentaires en favorisant des actions adaptables et si possible réversibles dans une vision de long terme.
Les solutions fondées sur la nature, les actions favorisant l’infiltration et la rétention des pluies, l’intégration des enjeux de l’eau dans les documents d’urbanisme, la conduite d’analyses économiques préalables, une gouvernance en proximité des enjeux du territoire sont des modalités d’action à promouvoir pour atteindre notre double ambition de reconquête et de résilience.

4 orientations cardinales guident notre action

Les 4 grandes orientations sont réaffirmées par le SDAGE 2022-2027 et identifient 163 leviers pertinents et complémentaires pour atteindre les objectifs du SDAGE d’ici 2027 :

  • Créer les conditions de gouvernance favorables au bon état par une mise en œuvre plus transparente, plus cohérente et à l’échelle la plus opérationnelle possible. La mobilisation des acteurs compétents, à l’échelon adapté du territoire concerné et de manière cohérente favorise la pertinence et l’efficacité de nos actions. Un effort accru doit être porté sur l’amélioration et le partage des connaissances. Une meilleure intégration des enjeux de l’eau dans l’aménagement du territoire est également nécessaire.
  • Réduire les pollutions qui compromettent le bon état des milieux aquatiques mais aussi les différents usages sensibles de l’eau : l’alimentation en eau potable, la baignade, les loisirs nautiques, la pêche et la production aquacole ou conchylicole. Le SDAGE préconise des actions préventives par la réduction des pollutions à la source et promeut des changements de comportements comme le développement de l’agro-écologie et des filières locales.
  • Agir pour assurer l’équilibre quantitatif : la gestion de la quantité de la ressource en eau est un enjeu majeur pour maintenir des débits suffisants pour le fonctionnement des milieux aquatiques et les différents usages de l’eau. Le SDAGE préconise une combinaison d’actions sur les territoires : la maîtrise des prélèvements, l’utilisation rationnelle et économe de l’eau, la mobilisation de réserves en eau existantes ou à créer et la recherche de ressources alternatives.
  • Préserver et restaurer les milieux aquatiques et humides qui jouent un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité, dans l’épuration et la régulation des eaux. Le SDAGE propose une approche globale à l’échelle des bassins versants, de leurs sources jusqu’aux estuaires. Il préconise la réduction de l’impact des aménagements sur les cours d’eau, la restauration de leur continuité écologique pour favoriser la circulation des poissons migrateurs, la préservation des zones humides et de la biodiversité, la prévention des inondations grâce aux solutions fondées sur la nature.