COP 15, un pacte de paix avec la nature

L’eau est à la fois une condition essentielle du développement de la vie et un milieu ou habitat abritant faune et flore aquatiques. Ainsi, l’accord adopté le 18 décembre dernier lors de la COP 15 s’intéresse aux zones terrestres, aux eaux intérieures et aux zones côtières et marines, ainsi qu’à leurs écosystèmes.

La cible 3 dite “30x30” prévoit la protection de 30% des écosystèmes terrestres, des eaux intérieures, des zones côtières et marines d’ici à 2030. La mention des eaux intérieures dans cet objectif comme dans l’ensemble du texte de l’accord a été rajoutée durant les  négociations.

Autre aboutissement louable de cet COP 15, la cible 7 qui prévoit une réduction de 50% du risque associé à l’utilisation des pesticides alors que de nombreux pays refusaient toute mention des pesticides durant cette édition.

Les solutions fondées sur la nature occupent également une place remarquable au sein du texte (cibles 8 et 11).
L’accord promeut, pour finir, l’augmentation des pratiques agricoles favorables à la biodiversité comme l’agroécologie (cible 10)

Le texte de l’accord se démarque des précédents par la reconnaissance d’un socle de valeurs attaché à la nature en fonction des cultures. Il reconnait également des droits attachés à la nature.

Enfin le pacte recommande une gouvernance plus inclusive notamment d’un point de vue générationnel et porteuse d’une plus grande justice sociale.

Autant d’avancées majeures à l’heure de la préparation de la conférence des nations unies dédiée à l’eau, première conférence de ce type depuis 1977, qui se déroulera en mars 2023, à New York.