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Le comité de bassin agit pour des solutions d’adaptation naturelles !

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Aidons la nature, elle nous le rendra ! Les Solutions fondées sur la nature (SfN) doivent constituer une partie de la réponse aux défis de l’atténuation et de l’adaptation des territoires au changement climatique. Alain Rousset, Président du comité de bassin a demandé à la commission milieux naturels en novembre 2021, de faire connaître les services rendus par les SfN, afin de promouvoir et faciliter le recours à ces solutions « nature » dans le bassin.

L’emploi de solutions fondées sur la nature apporte de nombreux co-bénéfices pour l’homme et la nature ; ces solutions peu couteuses souffrent d’un déficit de notoriété. 
Ces solutions qui s’appuient sur le bon fonctionnement des écosystèmes varient en fonction des milieux et territoires où elles se trouvent. En conséquence, il n’y a pas de solution unique et faciliter leur préservation, voire leur restauration ou re-création, repose sur un effort d’inventaire et de documentation des services rendus pour ensuite penser à des transpositions à d’autres territoires. 

Michel Jund, Présidente du groupe de travail missionné par le Comité de bassin nous résume les enjeux : « Il faut proposer aux acteurs de l’eau en Adour-Garonne, un panel de solutions fondées sur la nature au sein duquel ils choisiront celles qui sont adaptées à leur territoire. Pour cela, il faut mener un inventaire de l’existant, caractériser les connaissances en lien avec ces solutions, puis organiser et diffuser les retours d’expériences.» 

Le groupe de travail a adopté un programme d’action en 3 axes : 

  • Axe 1 : Communiquer, informer et porter à connaissance
  • Axe 2 : Capitaliser les connaissances
  • Axe 3 : Renforcer, développer, expérimenter et instrumenter

L’année 2022 a été l’occasion de rassembler les éléments biographiques existants, de communiquer sur les concepts fondateurs des SfN et de constituer des premiers retours d’expérience issus du bassin Adour-Garonne.

La création d’un réseau de sites pilotes permettra d’instrumenter et de quantifier l’effet local de ces solutions pour le cycle de l’eau.

Des rencontres avec les acteurs de terrain, dont ceux lauréats des appels à projets en cours (Restauration des zones humides en têtes de bassin versant, Renaturation des cours d’eau, Valorisation et restauration des zones inondables…), ont permis d’identifier un premier vivier de sites pouvant être intégrés à ce réseau pionnier.